Démographie

Une région jeune (30 % de la population a moins de 25 ans) mais aussi attractive pour les séniors. Une région qui dispose de taux d’équipement pour l’enseignement, les sports, les loisirs et la culture supérieurs à la moyenne nationale. 3 317 000 habitants, soit 5 % de la population de la France métropolitaine. 112 habitants au km2 (118 hab/ km2 pour la France métropolitaine).

La population normande

Au 1er janvier 2016, 3 343 250 habitants résident en Normandie, soit 5,2 % de la population de France métropolitaine. En nombre d’habitants, la Normandie se situe au 9e rang des régions métropolitaines, devant la Bretagne, la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire et la Corse.
La population normande augmente de 0,1 % en 2016 par rapport en 2015 grâce à un solde naturel qui compense le solde migratoire.

Les tendances par département

La Seine-Maritime est le département le plus peuplé de la région (1 260 190 habitants), devant le Calvados (694 550), l’Eure (603 920), la Manche (499 400) et l’Orne (285 180).
Les tendances démographiques ne sont pas les mêmes selon les départements normands.
Entre 2010 et 2016, la population progresse essentiellement dans les départements de l’Eure (+ 0,5 % par an) et du Calvados (+ 0,3 %). Ces deux départements bénéficient d’un excédent naturel élevé, ainsi que d’un léger excédent migratoire.
Dans les départements de la Seine-Maritime et de la Manche, la population évolue peu, l’accroissement lié au solde naturel étant compensé par un solde migratoire négatif. Dans l’Orne, la population décline nettement (- 0,4 %). Dans ce département, le déficit migratoire est élevé, et les naissances ne compensent pas les décès.

Des évolutions sociologiques

En 2016, 36 000 bébés sont nés en Normandie.
On observe un recul de la fécondité chez les femmes âgées de 25 à 34 ans, à l’origine de deux naissances sur trois. La fécondité des femmes de moins de 25 ans baisse aussi, tandis que celle des plus de 35 ans augmente.
Les comportements sociaux et matrimoniaux se modifient et expliquent ce report progressif de l’âge à la maternité.
Les mises en couples et les unions se font plus tardivement, les séparations et les familles recomposées sont plus nombreuses, les études sont plus longues.
L’âge moyen à la naissance est ainsi de 30 ans en 2015, contre 29,8 ans en 2014 et 29,4 ans en 2010. Il reste cependant un peu plus jeune qu’au niveau national (30,6 ans).

Un âge moyen de 41 ans

La part des jeunes de moins de 20 ans dans la région, est de 24,5 % en 2016.
Les personnes âgées de 20 à 64 ans représentent 55,6 % des normands.
Les plus de 65 ans constituent près de 20 % de la population en 2016,
L’âge moyen des normands est de 41 ans contre 40,6 ans en France métropolitaine.

Une espérance de vie en hausse

En 2015, l’espérance de vie à la naissance en Normandie est de 77,8 ans pour les hommes et de 84,6 ans pour les femmes.
Depuis 1999, la tendance est nettement haussière, avec un gain de 3,5 ans pour les hommes et de 2,3 ans pour les femmes.

Deuxième région pour les mariages

12 480 mariages ont été célébrés en Normandie en 2015, soit 3,7 pour 1 000 habitants. La région se situe au deuxième rang pour son taux de nuptialité.
Dans la région, 37 % des mariages et 39 % des Pacs ont été contractés en Seine-Maritime en 2015. La Manche devance toutefois la Seine-Maritime pour son nombre d’unions (mariages et Pacs) par habitants.
5 640 divorces ont été prononcés dans la région en 2015, soit presque un divorce pour deux mariages. Les divorces restent stables en 2015, après trois années de baisse. Les ruptures de Pacs continuent de progresser, du fait de la montée en charge du dispositif.
Ces ruptures peuvent résulter d’une séparation, d’un décès ou d’un mariage des pacsés. Elles s’élèvent à 3 950, soit un peu moins d’une rupture pour deux Pacs.

La moitié des Normands habitent dans des communes rurales

La Normandie, née de la fusion de la Haute-Normandie et de la Basse-Normandie, reste une région rurale malgré la présence sur son territoire de trois villes de plus de 100 000 habitants (Le Havre, Rouen et Caen). Avec une densité de 111 hab/km², elle se situe dans une position intermédiaire parmi les 13 nouvelles régions de France métropolitaine. La densité moyenne française est de 117 hab/km². La Basse-Normandie est beaucoup moins dense que la Haute-Normandie (respectivement 84 et 150 hab/km²).

Moins de 5 minutes pour accéder aux équipements

Si près d’un quart des communes normandes sont très peu denses, elles ne sont pas isolées pour autant : 75 % d’entre elles se trouvent dans l’aire d’influence d’une ou plusieurs villes.
Les Normands bénéficient d’un accès rapide aux équipements de la vie courante : boulangerie, épicerie, supérette, supermarché, librairie, papeterie, journaux, restaurant, coiffeur, station-service, bureau de poste, banque, école de conduite, salle ou terrain multisport, police, gendarmerie, garde d’enfants d’âge préscolaire, école maternelle, école élémentaire, collège, médecin omnipraticien, dentiste, infirmier, pharmacie, laboratoire d’analyses médicales, services d’aide aux personnes âgées.
Ils les atteignent, en moyenne, aux heures pleines et en voiture, en moins de cinq minutes.